Psychologie

Psychologie

Du grec psuchè, l’âme (le souffle, l’esprit), et logos, le discours rationnel (la science, la recherche). La lettre grecque Ψ (psi) est d’ailleurs habituellement utilisée comme étant son abréviation.

Au sens premier, il s’agit donc de la science de l’âme, sans qu’il ne s’agisse là d’une référence théologique : l’âme a ici à voir avec le principe vital, c’est-à-dire « ce qui donne vie au corps ». Dans cette acception, son origine se confond avec la philosophie. C’est d’ailleurs un philosophe, Auguste Comte, qui lui a historiquement imprimé sa voie d’accès au statut de science positive en clarifiant le programme auquel elle devait répondre.

Aujourd’hui, globalement, on peut dire que la psychologie s’intéresse aux comportements et aux processus mentaux – tant physiologiques et psychiques – qui les sous-tendent : émotions, sentiments, idées, comportements, aussi bien d’un individu isolé que d’un groupe, en relation avec ses environnements.

A l’instar de nombreuses autres sciences, la psychologie s’est divisée en de nombreuses branches d’études. Les psychologues de l’espace Sempervirens sont essentiellement formés dans les domaines de la Psychologie clinique et de la Psychologie du travail.

 

Psychologie clinique

Historiquement, ce terme a été employé vers la fin du XIXème siècle et désignait une activité de « guidance », c’est-à-dire de conseil, de soutien, d’aide, à mi-chemin des activités du médecin et de l’assistant social. Le sens – et les pratiques – ont bien évidemment évolué. La notion de souffrance éprouvée par le patient (ou l’entourage du patient) est probablement le double cœur de cette notion : le psychologue clinicien centre son intervention sur la personne dans sa singularité et sa globalité, analyse l’ensemble de son fonctionnement, qu’il s’agisse des comportements ou des faits psychiques qui les sous-tendent) ; tente d’en établir le sens, la structure et la genèse ; de déceler les conflits qui les motivent ; et enfin d’identifier les démarches à mettre en œuvre pour endiguer ces conflits.

Problématiques traitées

Toutes sortes de difficultés peuvent affecter le bon fonctionnement d’une personne (d’un couple, d’une famille) sans pour autant qu’il s’agisse des conséquences de pathologies psychologiques ou psychiatriques clairement identifiées qui sont communément désignées comme des « troubles mentaux ». Sans compter que la Psychologie se préoccupe aujourd’hui non seulement des perturbations de santé mentale, mais également de ce qui rend les gens plus heureux : le « bien-être subjectif » est un thème largement (et sérieusement) étudié et de nombreux travaux visent à déceler les moyens d’augmenter son niveau de bonheur ; cela aussi fait l’objet d’interventions en Psychologie clinique.   

Néanmoins, pour se repérer dans les difficultés que les psychologues de l’Espace Sempervirens peuvent traiter, voici une définition générique d’un « problème », inspirée de celle du trouble mental telle qu’elle apparaît dans le DSM-5 : une perturbation cliniquement significative, c’est-à-dire génératrice de symptôme(s), de la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui génère une détresse ou une altération des activités sociales, professionnelles ou des autres domaines importants du fonctionnement. Cette altération peut concerner tant la personne elle-même que son entourage (qui est parfois d’ailleurs le seul demandeur d’aide : par ex. pour les adolescents qui ne sont généralement pas férus de consultations psy…).

On retrouve dans ces difficultés, pêle-mêle – et sans qu’il s’agisse d’un catalogue exhaustif :

  • des perturbations anxieuses : attaques de panique, phobies, stress post-traumatique…
  • des perturbations de l’humeur : dépression, dysthymie, troubles bipolaires…
  • des perturbations somatoformes : psychosomatisation, conversion, hypochondrie…
  • des perturbations des conduites alimentaires : anorexie, boulimie…
  • des perturbations du sommeil : dyssomnies (ex. insomnie), parasomnies (cauchemars, terreurs)…
  • des perturbations sexuelles : dysfonctions (désir, orgasme, douleurs), identité…
  • des perturbations liées à des substances : tabac, alcool, cannabis, hallucinogènes…
  • des perturbations liées à la personnalité : borderline, évitante, obsessionnelle-compulsive…
  • des troubles psychotiques : schizophrénie, crises psychotiques…
  • des perturbations habituellement diagnostiquées durant l’enfance ou l’adolescence : handicap intellectuel, troubles des apprentissages (les « dys’ » et les surdouances)…
  • des perturbations habituellement diagnostiquées tardivement : les démences (Alzheimer, Parkinson, Huntington, Pick…).

Ce qui nous paraît important dans ce qui peut constituer un motif de consultation en psychologie clinique (et nous nous référons aux lignes directrices de l’OMS en la matière) est de savoir : 

  • Que la santé mentale est une composante essentielle de la santé (« un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ») : il n’y a pas de santé sans santé mentale.
  • Que le corollaire de cette affirmation est que la santé mentale est plus que l’absence de troubles mentaux.
  • Que la santé mentale peut se définir comme un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Dans ce sens positif, la santé mentale est le fondement du bien-être d’un individu et du bon fonctionnement d’une communauté.
  • Que la santé mentale est multidéterminée.
  • Qu’il existe des stratégies d’intervention et des méthodes qui permettent de la recouvrer ou de l’améliorer.
  • Que tout questionnement à ce sujet peut nécessiter de requérir un avis spécialisé.
  • Que les professionnels de l’Espace Sempervirens peuvent vous aider dans vos démarches à ce sujet

 

Psychologie du travail

Cette discipline se centre tout spécifiquement sur « l’homme au travail » : elle étudie l’ensemble des facteurs individuels, sociaux et structurels qui influencent les conduites au travail – qu’il s’agisse de l’activité ou bien des processus mentaux qui aboutissent au traitement de l’information, au raisonnement ou encore à l’anticipation de l’action : cela concerne à la fois les aspects cognitifs, affectifs, sociaux et contextuels professionnels et extra-professionnels de la situation de travail. Les grands domaines de cette discipline sont les conditions de travail, la dimension sociale et structurelle du travail (la communication, les rapports hiérarchiques, la motivation), les différents temps de la vie professionnelle et les effets du changement produits par l’évolution générale des métiers.

Problématiques traitées

Aujourd’hui, les problématiques les plus traitées dans ce champ sont relatives à la perte de motivation, au burnout et à la réorientation professionnelle.

 

 Psychométrie

La Psychométrie se rapporte à tout le champ des mesures effectuées en Psychologie : cette science utilise un certains nombres d’instruments, appelés tests, qui permettent de situer un individu par rapport à une population de référence, relativement aux caractéristiques de son fonctionnement qui sont mesurées. Un bon exemple est celui des tests d’intelligence qui donne une mesure de l’efficience intellectuelle globale et du niveau de performance dans certaines capacités cognitives chez un sujet et qui permet son classement au sein d’un échantillon de sujets auxquels il peut se rapporter (de même âge et/ou de même sexe). Les psychologues de l’Espace Sempervirens sont compétentes pour administrer et interpréter la plupart des tests psychologiques applicables en Psychologie clinique et Psychologie du Travail, ce qui regroupe les tests cognitifs et d’intelligence, les test de personnalité et les questionnaires d’intérêts professionnels.

© 2018 espace-sempervirens.be